Deux courtiers en crédits immobiliers, Empruntis et Cafpi, constatent une stabilité globale voire une légère baisse des taux en février. Les taux les plus bas ont été enregistrés à l’ouest du pays et le volume des crédits immobiliers distribués est resté élevé en ce début d’année.

Stabilité ou très légère baisse des taux immobiliers : la conclusion est la même ce mois-ci pour deux des principaux courtiers en crédit immobilier, Empruntis et Cafpi. Le premier constate un taux moyen national de 3,15% sur 15 ans, stable par rapport à janvier 2014, et de 3,45% sur 20 ans, en baisse de 0,05 point sur un mois. Pour Cafpi, les taux moyens du marché sont plus élevés de quelques points que ceux de son concurrent mais restent du même ordre, 3,23% sur 15 ans et 3,57% sur 20 ans, et « en légère baisse par rapport au mois dernier », note le communiqué du courtier.

Si les taux nationaux sont plutôt orientés à la baisse, Empruntis note des disparités régionales. « Nous observons selon les régions et les durées des baisses, des hausses ou une stabilisation, c’est-à-dire aucun mouvement franc et général » analyse Maël Bernier, directrice de la communication. En février, c’est dans l’ouest du pays que les taux immobiliers étaient les plus bas (3,15% sur 15 ans et 3,45% sur 20 ans pour les régions Ouest et Sud-Ouest) et les plus hauts ont été proposés dans le Nord (3,35% sur 15 ans et 3,60% sur 20 ans).

Prêts soutenus par la stabilité des taux

Cafpi a constaté de son côté une hausse du pouvoir d’achat des emprunteurs. En effet, « l’emprunteur de 2014 gagne 8,05% de pouvoir d’achat pour une mensualité identique de 1.000 euros par mois » par rapport à janvier 2012 où le taux moyen d’un prêt sur 20 ans était de 4,05%, souligne le courtier.

La baisse des prix de l’immobilier corrélée à des taux de crédit restant bas permettent une amélioration du pouvoir d’achat immobilier dans certaines villes. Par exemple, les prix de vente ont nettement baissé à Metz, Rouen et Strasbourg alors que les prix ont continué d’augmenter à Marseille, Lille et Paris. Ainsi, Metz, Rouen et Rennes sont les trois villes où le pouvoir d’achat est le plus élevé en février 2014. Paris est de loin la ville qui présente le plus faible pouvoir d’achat, suivi de Nice et Lyon.

Le courtier constate également un volume des crédits immobiliers en hausse en ce début d’année 2014. « La pause des fêtes a été de courte durée et [le] mois de janvier s’avère déjà supérieur à celui de 2013 », conclut Cafpi dans son communiqué.