Selon le dernier baromètre de la Banque de France publié jeudi, l’encours total des crédits aux particuliers poursuit sa progression sur un rythme de croisière de +3% par an et s’établit à 1.009 milliards d’euros en juillet 2014. Un tempo presque exclusivement imprimé par les crédits immobiliers, dont l’encours (826 milliards d’euros) affiche un taux de croissance annuel de +2,9% malgré un niveau d’ouverture de nouveaux prêts à son plus bas.

Les crédits de trésorerie, quant à eux, représentent un montant total de 145 milliards d’euros et affichent une stabilité quasi-parfaite à +0,1% sur un an. On retrouve d’ailleurs ce statu quo au niveau du montant des nouveaux crédits conso : 3,8 milliards d’euros en juillet 2014, 3,6 milliards sur le mois précédent et 3,8 milliards en juillet 2013. En revanche, du côté des prêts immobiliers, ce n’est pas la même musique, avec une baisse régulière du montant des nouveaux crédits accordés : à 8,7 milliards d’euros en juillet 2014, il s’agit du plus bas niveau enregistré par la Banque de France depuis décembre 2012. En juillet 2013 par exemple, l’institution chiffrait ainsi la production des nouveaux crédits à l’habitat à 13,5 milliards d’euros.

Taux d’intérêt : baisse générale

Autres éléments statistiques annoncés à la baisse : les taux d’intérêts moyens des crédits nouveaux qui, selon la Banque de France, « diminuent pour toutes les catégories ». Les crédits immobiliers à long terme sont bien entendu concernés, avec notamment un taux fixe qui passe pour la première fois sous la barre des 3% (2,96% contre 3,05% en juin 2014). Mais ce sont finalement les taux des prêts à la consommation (-0,45 point sur un an à 5,32%) et des découverts aux particuliers (-0,29 point sur un an à 7,43%) qui enregistrent la plus forte régression.