Les taux d'intérêt des crédits immobiliers accordés aux particuliers par les banques en France se sont stabilisée au mois de février 2014 à 3,04% et sont « toujours très intéressants pour les emprunteurs », a indiqué l'observatoire Crédit Logement/CSA mardi.

Le mois dernier, les taux des prêts du secteur concurrentiel se sont établis à 3,04%, en moyenne (3,02% pour l'accession dans le neuf et 3,06% pour l'accession dans l'ancien), indique l'observatoire dans son étude mensuelle. « Les taux se stabilisent donc en février », poursuit-il, en observant qu'« après avoir repris 19 points de base entre juin et octobre 2013, les taux avaient légèrement reculé au troisième trimestre 2013, pour s'établir à 3,08% en décembre 2013. Ils ont alors nettement diminué en janvier ».

La baisse observée a été la plus forte sur le marché des travaux (3,03% en février, comme en janvier, contre 3,12% en décembre) et sur celui du neuf (3,02% en février contre 3,08% en décembre), précise l'observatoire, alors qu'elle demeure « très modérée » sur le marché de l'ancien (3,06% en février contre 3,08% en décembre).

Durée moyenne de l'emprunt en baisse à 199 mois

La durée des prêts s'est également établie en recul, à 199 mois en moyenne en février, contre une durée moyenne de 203 mois le mois précédent.

« Après un fort recul de la production des crédits immobiliers constaté en 2012 avec -26,4% en glissement annuel pour l'ensemble des prêts bancaires sur l'année 2012, l'année 2013 a été celle du redémarrage, avec une production en hausse de 29,7% », commente Crédit Logement/CSA. « Depuis le début de l'année 2014, la production recule, comme cela est habituel durant les mois d'hiver ». Toutefois la production affiche toujours une progression rapide (+26,5%) en rythme annuel (année glissante), précise l'observatoire.

« Dans le même temps, le niveau de l'apport personnel se relève doucement depuis le début de l'année : +4,8% en rythme annuel, après -5,5% en 2013 », selon la même source, attribuant cette évolution au « nouveau recul de la primo-accession ». « Pourtant, et en dépit du maintien des taux des crédits à bas niveaux, l'indicateur de solvabilité de la demande hésite et se replie même en février, sous l'effet de la diminution des durées » d'emprunt, note l'observatoire.