Le prêt bancaire est le mode de financement le moins attractif pour les PME les plus importantes et les grandes entreprises françaises, selon une étude menée par le cabinet Deloitte auprès de 70 directeurs financiers et publiée mercredi.

Quelque 36% des responsables des finances interrogés considèrent que les prêts bancaires sont l'option de financement la moins attractive, ce qui est, de loin, la proportion la plus importante parmi toutes les propositions suggérées. A l'opposé, la voie la plus attractive est l'émission d'obligations, selon les directeurs financiers, dont 26% l'ont mentionnée. Ont également la faveur des directeurs financiers les placements privés (émission d'obligations placées en direct auprès des investisseurs sans passer par le marché) et emprunts auprès de la Banque européenne d'investissement (BEI), ainsi que les financements en fonds propres.

L'étude a été réalisée en septembre 2012 avec l'institut Harris interactive auprès de directeurs financiers choisis parmi les 500 premières entreprises françaises ou filiales françaises d'entreprises étrangères.

L'entrée en vigueur du nouveau cadre réglementaire, dit Bâle III, incite les banques à orienter davantage les entreprises vers les marchés pour se financer.