Alors que les taux de crédit immobilier sont de plus en plus bas chaque mois, les demandes de rachats et de renégociations de crédits explosent dans les banques, au point de créer des « embouteillages » selon le courtier Ace Crédit.

Le printemps est généralement propice aux opérations immobilières. Pour ceux qui ont déjà acquis un bien, l’heure est à la renégociation de crédit, comme l'encourage Ulrich Maurel. En effet, le fondateur d’Immoprêt estime que cette opération « permet des gains non négligeables sur les échéances et/ou leur montant ». Une recommandation que suivent déjà de nombreuses personnes, puisque les demandes de rachat et de renégociation restent « très soutenues » selon Ace Crédit en avril. Avec des conséquences logiques : « ce dynamisme crée des embouteillages au sein même des établissements bancaires, qui sont submergés de demandes. Cela allonge notamment le délai de réponse de Crédit Logement, le principal organisme pourvoyeur de caution. »

Des demandes qui risquent de continuer à croître… En avril, le courtier Ace Crédit a observé des taux de prêt immobilier toujours plus bas, en moyenne de 1,80% sur 15 ans, 2% sur 20 ans et 2,40% sur 25 ans. Et ce n’est pas fini : selon le baromètre du mois de mai de son concurrent Immoprêt, les taux continuent de se resserrer : 1,70% sur 15 ans, 1,87% sur 20 ans et même 2,20% sur 25 ans.

« Les taux demeurent historiquement bas mais il faut savoir que les conditions de prêt se resserrent sur la durée de 25 ans, que l’acquéreur dispose ou non d’un apport », tient à préciser Ulrich Maurel. Le courtier ajoute également qu’aucune région ne se démarque vraiment en ce début d’année par le niveau de ces taux, soulignant une tendance qui « reste nationale ce mois-ci encore ».