La banque en ligne de La Banque Postale, Ma French Bank, ferme ses portes. C'est ce qu'a annoncé le groupe ce mercredi 20 décembre dans un communiqué. Que deviendront les 675 000 clients ? Eléments de réponse.
Moins de cinq ans après son ouverture, la banque mobile Ma French Bank, filiale de La Banque Postale, fermera ses portes. Dans un communiqué de ce mercredi 20 décembre, le groupe a en effet annoncé qu'il étudiait « un projet de cessation des activités de Ma French Bank », dans un délai d'un an à 18 mois.
La Banque Postale s'est déjà engagée « à proposer à l'ensemble des clients de Ma French Bank la possibilité d'ouvrir un compte en son sein », avec accès à « son réseau physique avec ses 7 000 bureaux de poste » et les services d'une banque « classique ». Toutefois, selon une information de l'AFP, la vente du portefeuille de clients à un éventuel repreneur n'est pas exclue.
Avant Ma Frecnh Bank, ING et Orange Bank ont récemment jeté l'éponge. Leurs clients étant encouragés à migrer chez Boursorama, filiale de la Société Générale, pour le premier, et vers Hello Bank !, filiale de BNP Paribas, pour le deuxième.
Ma French Bank comptait 675 000 clients à la fin juin. Cette banque 100% mobile propose deux offres : Original à 2,90 euros par mois et Idéal à 6,90 euros par mois.
Les clients et salariés seront tenus informés
« Dans un marché extrêmement concurrentiel, en pleine consolidation, qui requiert une taille critique suffisante pour espérer devenir rentable, des investissements massifs seraient nécessaires pour le développement de Ma French Bank, notamment en élargissant sa gamme de produits et d'offres d'équipement. »
Or, « une telle orientation n'apparait plus compatible avec le plan stratégique du groupe La Banque Postale, qui envisage de prioriser ses investissements sur l'accélération de sa digitalisation », ont expliqué La Banque Postale et Ma French Bank dans le communiqué.
Ils ont aussi tenu à rassurer les clients, indiquant que la cessation des activités de la banque mobile ne présentait aucun risque pour les avoirs des clients et se sont aussi engagés « à tenir informés régulièrement » les clients et les salariés de l'évolution de cette probable fermeture.
Dans tous les cas, les clients concernés sont évidemment libres de choisir de partir ailleurs, dans une autre banque mobile par exemple, s'ils le souhaitent.
