Des améliorations dans les conditions d'attribution de prêts bancaires aux personnes malades vont être prochainement mises en place, grâce à un avenant à la convention Aeras, qui définit les conditions d'attribution de ces prêts, affirme La Tribune dans son édition de jeudi.

Les négociations de cet avenant, entre les ministères de la Santé, de l'Économie, le Collectif interassociatif sur la Santé (CISS), les banques et les assurances, « bloquent encore sur un point: la garantie invalidité », écrit La Tribune, mais « certaines avancées pour les malades sont d'ores et déjà acquises ».

Le nouveau texte « entend ainsi renforcer l'information des futurs emprunteurs, en leur indiquant le montant de l'écrêtement dont ils peuvent bénéficier sur la durée du prêt », assure le quotidien.

Il prévoit aussi notamment le relèvement du plafond pour les prêts immobiliers ou professionnels de 300.000 euros (capital + intérêts) à 320.000 euros (capital uniquement) « soit une hausse de 7 % », selon La Tribune. Les crédits à la consommation dédiés « verraient le montant de leur plafond passer de 15.000 euros à 17.000 euros (+13 %) », poursuit-il.

« Dans ce texte, les assureurs s'engagent également à actualiser les questionnaires au regard des progrès de la médecine », assure également le quotidien.

400.000 bénéficiaires

La convention Aeras (s'Assurer, Emprunter en Risque Aggravé de Santé), valable pendant trois ans (du 1er janvier 2010 au 1er janvier 2013) bénéficie actuellement à près de 400.000 personnes, rappelle-t-il.

« Cette convention a représenté un progrès pour les malades », assure la ministre de la Santé Roselyne Bachelot dans un entretien au quotidien. « Elle facilite l'obtention d'une garantie emprunteur qui conditionne quasi systématiquement l'obtention d'un prêt professionnel ou immobilier. Mais elle connaît aussi des limites qu'il faut corriger », ajoute-t-elle.