Depuis le 1er janvier 2024, les propriétaires souhaitant effectuer une rénovation d'ampleur de leur logement doivent obligatoirement passer par MonAccompagnateurRénov' pour toucher les aides. Mais surprise, le gouvernement pourrait finalement décider de faire machine arrière...

Attention, nouvelle règle pour MonaccompagnateurRénov'. Instauré par la loi Climat et résilience du 22 août 2021, ce dispositif prend la forme d'un professionnel chargé de conseiller les ménages sur les travaux de rénovation énergétique à réaliser. Ses missions : définir les travaux à réaliser à l'aide d'un audit énergétique, conseiller le propriétaire dans le choix des devis, aider ce dernier dans les démarches ou encore aider les propriétaires en situation de précarité à obtenir des financements spécifiques.

Cet accompagnement doit théoriquement être obligatoire pour les demandes d'aide impliquant au moins 2 postes de travaux éligibles à MaPrimeRénov', dont le coût est supérieur à 5 000 euros chacun (pour un coût total de 10 000 euros minimum). Après un faux départ (la mise en place devait initialement se faire le 1er septembre 2023), un arrêté du 14 décembre 2023 a entériné l'entrée en vigueur au 1er janvier 2024.

Le retour de MaPrimeRénov' pour les mono-gestes ?

Mais ce vendredi 8 mars, surprise : selon une information du Parisien, le passage par Mon accompagnateur Rénov' pourrait ne devenir obligatoire que pour les chantiers les plus coûteux, sans doute au-delà des 10 000 euros. De plus, toujours selon la même source, le dispositif serait proposé en priorité aux ménages les plus modestes. Son utilisation par les ménages entrant dans les catégories « revenus intermédiaires » et « hauts revenus » serait optionnelle.

Ma Prime Rénov' : « La rénovation énergétique, c'est un parcours du combattant »

Mais le gouvernement réfléchit également à un autre changement d'ampleur. Alors que les propriétaires de logements classés F et G ne devaient plus, à partir du 1er juillet 2024, bénéficier de MaPrimeRénov' dans le cadre d'une rénovation avec un seul type de travaux, appelé « mono-gestes », cette obligation pourrait finalement ne pas voir le jour. La nouvelle version mettrait donc fin à ce cadre considéré comme trop restrictif.

La liste des aides pour rénover un logement