Crédit Agricole Consumer Finance (CACF), filiale de la banque Crédit Agricole spécialisée dans le crédit à la consommation, ambitionne d'être « leader en Europe » de la « mobilité verte » avec son offre de location de véhicules, en profitant de son partenariat avec Stellantis, a annoncé jeudi l'entreprise.

Le groupe a pour objectif qu'un véhicule financé sur deux d'ici à 2025 soit électrique ou hybride et que l'empreinte carbone des véhicules financés soit divisée par deux en 2030 par rapport à 2020.

Un objectif plus facilement atteignable que pour ses concurrents, comme BNP Paribas et Société Générale, qui se sont lancés plus tôt sur le créneau de la location automobile et ont donc un stock de véhicules thermiques financés plus important.

CACF vise un million de véhicules toutes catégories confondues à horizon 2026 et une présence sur le podium européen de la location longue durée, contre environ 3,5 millions actuellement pour Société Générale, qui a repris en janvier LeasePlan, et près de 1,5 million pour BNP Paribas à fin décembre 2021.

Partenaire de Stellantis

Pour atteindre ses objectifs, la filiale spécialisée en crédit à la consommation pourra s'appuyer sur le constructeur automobile Stellantis avec qui elle a signé début avril un accord définitif pour mettre leurs forces en commun.

Pour se démarquer, Crédit Agricole souhaite développer une offre de location de courte durée, par exemple pour les week-ends et les vacances, avec une formule d'abonnement.

« Première étape, les gens réfléchissent en se disant +il faut que j'achète un véhicule électrique ou hybride, je vais peut-être prendre de la location longue durée+, puis il y a une deuxième étape de réflexion qui est +est-ce que j'ai besoin d'une voiture, finalement, qui dort dans un garage à Paris, à 300 ou 400 euros par mois », a expliqué lors d'une présentation à la presse Stéphane Priami, directeur général de CACF, selon qui la location courte durée « va beaucoup se développer » .

Le groupe a en outre indiqué qu'il planchait sur une offre de 100 euros maximum par mois, tandis que le gouvernement prépare également une offre de véhicule électrique à ce tarif, qui devrait passer par un leasing avec un apport garanti par l'Etat.