Bien que la carte bancaire reste le moyen de paiement le plus utilisé en ligne, elle est de plus en plus concurrencée par PayPal. En mars dernier, 32% des Européens ont utilisé le portefeuille électronique pour leurs achats à distance, 42% la carte.

Lorsqu’il s’agit de régler en magasin, la carte bancaire s’impose bien souvent naturellement. D’après une étude ING-Ipsos réalisée fin mars, dont les résultats ont été communiqués fin juillet, 60% des Européens ont, au cours des 7 jours précédant le sondage, utilisé uniquement la carte bancaire pour payer (1). 32% se sont servis d’argent liquide et 8% ont eu recours à ces deux moyens de paiement combinés. En France, la prépondérance de la carte est encore plus prononcée puisque 73% des Français ont réglé ainsi. A l’inverse, les Autrichiens et les Allemands plébiscitent massivement le cash. 48% d’entre eux ont déclaré n’avoir utilisé que de l’argent liquide pour payer au cours des 7 derniers jours. C’est plus que la carte bancaire employée par 43% des Autrichiens et 42% des Allemands interrogés.

Sur internet, la carte a globalement les faveurs des consommateurs européens. Toutefois, l’écart avec le moyen de paiement arrivant second, PayPal, est plus faible. Ainsi, au cours du dernier mois précédant l’enquête, 42% des Européens se sont servis de leur carte bancaire pour régler leurs paniers. Mais 32% ont préféré utiliser PayPal. Parmi les pays se passant aisément de la carte, on retrouve encore l’Allemagne où 48% des particuliers ont opté pour le portefeuille électronique, contre seulement 22% la carte bancaire. Mais c’est en Italie que le taux d’adoption de PayPal est le plus élevé. 52% des Italiens l’ont choisi pour passer commande à distance. En revanche, les consommateurs français restent, en ligne, de gros utilisateurs de la carte bancaire : 59% l’ont privilégiée, contre 29% pour PayPal.

Paiement : Facebook n’inspire pas confiance

Interrogés sur les solutions de paiement qu’ils pourraient adopter d’ici 6 mois (en magasin et en ligne), les sondés se montrent particulièrement hostiles à Facebook. 52% des Européens ont ainsi déclaré qu’ils ne l’utiliseraient jamais pour régler des biens et services. A l’inverse, la montée en puissance de PayPal pourrait s’accentuer puisque seulement 13% n’envisagent pas de l’utiliser.

(1) Sondage ING réalisé par Ipsos. 14 828 Européens de 15 pays différents ont été interrogés en ligne du 26 mars au 6 avril 2018.