Les cartes bancaires Visa seront les seules acceptées sur les sites des épreuves des Jeux olympiques de Paris cet été. Mais Visa prépare plusieurs alternatives, notamment pour les clients Mastercard.
Mieux vaut anticiper. Seules les cartes bancaires Visa sont acceptées dans la boutique officielle des Jeux olympiques, prévus en France cet été, comme sur les sites des épreuves, soit près de 5 000 points de vente.
« C'est le mode de fonctionnement du Comité international olympique : depuis la fondation de cette structure de partenariat, l'exclusivité est en vigueur. Nous avons activé notre partenariat lors de toutes les éditions des Jeux d'hiver et d'été ces 40 dernières années, et géré systématiquement l'exclusivité des moyens de paiement », explique à Capital Nicolas Macé, directeur du programme Paris 2024 chez Visa.
Une exclusivité qui ne va pas peut-être sans poser problème pour certains consommateurs équipés d'une Mastercard ou encore d'une American Express par exemple.
« Ce côté sélectif pourrait être perturbant pour les consommateurs français, mais aussi pour certains touristes étrangers »
« C'est mal perçu en France car nous avons cette culture de l'interopérabilité entre le réseau national des Cartes Bancaires et les deux géants Visa et Mastercard. Ce côté sélectif pourrait être perturbant pour les consommateurs français, mais aussi pour certains touristes étrangers », explique un expert du secteur bancaire.
Des cartes bancaires virtuelles
L'installation de distributeurs automatiques d'argent est annoncée. Mais ce n'est pas tout. « Nous fournirons des alternatives à ceux qui n'ont pas de carte Visa », annonce Nicolas Macé.
Selon Capital, Visa doit dévoiler dans les prochaines semaines une solution de paiement prépayée accessible sur mobile, incluant une carte virtuelle Visa. « Autre possibilité étudiée, la distribution de cartes physiques prépayées dans les enceintes que chacun pourra créditer du montant souhaité. Il s'agirait d'une carte temporaire utilisable sur tous les sites de Paris 2024... mais aussi en dehors », ajoute Capital.
