« Nickel s’engage contre la désertification bancaire » : c’est avec ce slogan que le compte distribué par les buralistes annonce la mise en ligne d’un formulaire pour connaître les besoins dans les territoires oubliés.

Les sénateurs ont eu beau relancer le débat sur la désertification bancaire à l’automne dernier, en adoptant une proposition de loi, elle n’a toutefois pas séduit le gouvernement, et risque donc de rester lettre morte. Mais les sénateurs ont eu le mérite de remettre la question de l’accès aux services bancaires dans les petites communes sur le tapis.

Au tour du compte Nickel de « s’engager contre la désertification bancaire ». Plus concrètement, la filiale de BNP Paribas, qui s’appuie sur un réseau de 5 200 bureaux de tabac pour commercialiser son compte bancaire, vient de mettre en ligne un formulaire : une dizaine de questions à destination de particuliers constatant un manque d’accès à des services bancaires (distributeur, agence, etc.). Elles permettent d'identifier la ville, d'indiquer à Nickel si un buraliste est présent… Les particuliers répondant au questionnaire sont aussi invités à laisser leur nom, leur adresse email, et à indiquer s’ils sont déjà détenteurs d’un compte Nickel.

L’objectif de cette démarche est donc avant tout d’étendre la toile de buralistes distributeurs du compte : « En moyenne, 200 nouveaux buralistes rejoignent Nickel tous les mois, détaille le communiqué. Nickel offre une gamme de services plus complète que les DAB [distributeurs automatiques, NDLR]. En effet, il est possible de retirer de l’espèce chez son buraliste Nickel, mais aussi d'en déposer. L’installation auprès d’un buraliste d’un point de vente Nickel est moins coûteuse que l’installation d’un DAB dont le coût s’élève à 90 000 euros. » Un distributeur permet en revanche de retirer du liquide quelle que soit la banque du client.

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