Le groupe bancaire Société Générale a annoncé lundi la suppression d'environ 900 postes à son siège, « sans départs contraints », soit environ 5% des effectifs de son siège, dans le cadre d'un plan de réduction de ses coûts déjà annoncé.

« L'objectif est de regrouper et mutualiser certaines activités et fonctions, de supprimer des strates hiérarchiques pour alléger les processus de décision » et de « redimensionner certaines équipes », a expliqué le groupe dans un communiqué de presse.

Ce plan de suppression de postes est le premier de Slawomir Krupa, directeur général de la banque depuis mai 2023. Son ampleur est quasiment doublée par rapport aux informations publiées le 19 janvier par l'agence Bloomberg, qui faisait état d'un plan prévoyant plus de 500 postes supprimés.

La banque avait rendu public le 18 septembre un objectif de 1,7 milliard d'euros d'économies à horizon 2026 (par rapport à 2022), lors de la présentation des orientations stratégiques de la banque par M. Krupa, mal accueillie en Bourse.

Les fonctions centrales visées

Selon le journal Les Echos, qui avait révélé samedi l'ampleur de ce plan, les fonctions centrales du groupe à La Défense, près de Paris, et l'informatique sont les principales concernées par les suppressions de postes.

Soumises lundi à la consultation des instances représentatives du personnel, les suppressions de postes se feront « au travers de mobilités internes, de transitions d'activité ou de départs volontaires », a indiqué la Société Générale.

La Société Générale emploie quelque 56 000 personnes en France, sur 117 500 dans le monde, selon son document de référence.