Tellement importantes que leur faillite mettrait en péril l'équilibre du système économique et financier : c'est la définition d'une banque systémique. Leur liste vient d'être mise à jour. Quatre d'entre elles sont françaises.

« Too big to fail ». L'expression est entrée dans le langage courant à partir de 2008, lorsque les Etats ont été contraints de renflouer leurs grandes banques, au bord de la faillite suite à la crise. Dans la foulée, les institutions monétaires ont entrepris de distinguer ces banques « systémiques », les plus importantes par l'étendue et la variété de leurs activités, et de leur appliquer des règles prudentielles spécifiques, destinées à les rendre plus robustes face à de nouvelles crises.

Le Conseil de stabilité financière vient de mettre à jour, pour 2021, la liste de ces banques systémiques. Elles sont toujours au nombre de 30, à l'échelle mondiale. Ce sont les Etats-unis qui en comptent le plus : sept au total. La France arrive au 2e rang, avec quatre établissements classés :

Voici la liste complète :

JP Morgan Chase (Etats-Unis), BNP Paribas, Citigroup (Etats-Unis) ; HSBC (Royaume-Uni), Bank of America (Etats-Unis), Bank of China (Chine), Barclays (Royaume-Uni), China Construction Bank (Chine), Deutsche Bank (Allemagne), Goldman Sachs (Etats-Unis), Industrial and Commercial Bank of China (Chine), Mitsubishi UFJ FG (Japon), Agricultural Bank of China (Chine), Bank of New York Mellon (Etats-Unis), Credit Suisse (Suisse), Groupe BPCE, Groupe Crédit Agricole, ING Bank (Pays-Bas), Mizuho FG (Japon), Morgan Stanley (Etats-Unis), Royal Bank of Canada (Canada), Santander (Espagne), Société Générale, Standard Chartered (Royaume-Uni), State Street (Etats-Unis), Sumitomo Mitsui FG (Japon), Toronto Dominion (Canada), UBS (Suisse), UniCredit (Italie), Wells Fargo (Etats-Unis).

Frais bancaires : le classement des banques françaises