Plusieurs perquisitions ont eu lieu, la semaine dernière, à la Banque populaire, à la Caisse d'épargne, au Crédit agricole et au Crédit Mutuel

La DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) a ouvert une enquête et a perquisitionné le siège de plusieurs établissements mutualistes et certaines de leurs caisses régionales.

Les banques sont soupçonnées de s’être entendu, en 2005, afin de ne pas se faire concurrence sur les taux des crédits. Il s'agirait essentiellement de cas de renégociation de crédit immobilier.

Selon le site d'information Mediapart, "la DGCCRF chercherait à réunir les preuves établissant que plusieurs groupes bancaires, dont les Caisses d'épargne, le Crédit agricole ou encore les Banques populaires, ou leurs structures régionales, se sont entendus sur des niveaux de taux de crédit".

"Ces pratiques auraient été constatées dans certaines régions, en particulier dans l'ouest de la France et dans les régions du centre et du Massif central. Certaines banques ou succursales se seraient entendues de sorte qu'un client ayant obtenu un crédit dans sa banque ne puisse pas démarcher une banque concurrente dans l'espoir d'obtenir une renégociation de son prêt à des conditions plus avantageuses", ajoute Mediapart.