Le groupe BPCE, né en juillet du rapprochement entre Banque Populaire et Caisse d'Epargne, a réalisé en 2009 un bénéfice net de 537 millions d'euros, porté par un second semestre solide, et a publié jeudi son plan stratégique à horizon 2013, qui ne mentionne pas de cessions d'actifs.

Le plan stratégique prévoit notamment le remboursement du solde des apports de l'Etat, soit environ 6,25 milliards d'euros, les premiers rachats d'actions de préférence intervenant dès cette année.

Concernant les participations laissées jusqu'ici hors du périmètre de l'organe central, elles devraient être fusionnées avec BPCE en juillet 2010.

BPCE souligne le caractère stratégique de l'établissement de crédit immobilier Crédit Foncier, dont l'avenir au sein du groupe se distingue des autres actifs immobiliers, qui "seront gérés comme des participations financières", selon le communiqué publié jeudi.

Le groupe n'annonce donc pas de cession, alors que la vente de plusieurs filiales, dont l'administrateur de biens Foncia, voire l'assureur-crédit Coface, est bien à l'étude, de sources concordantes.

Le résultat de BPCE est porté par la banque commerciale et l'assurance dont la contribution au bénéfice est multipliée par deux, ainsi que par le redressement de Natixis, dont les pertes ont pesé moins qu'en 2008 sur les comptes du groupe.