Entre 50% de salariés des services informatiques du Crédit Agricole, selon la direction, et 75% selon les syndicats, ont fait grève mardi pour contester un millier de suppressions d'emplois prévues.

Selon le projet "NICE", le nombre d'informaticiens passera de 2.500 à 1.500 d'ici 2013. Il est prévu aussi 400 millions d'euros d'investissements pour la modernisation du système d'information de la banque et une fusion des sociétés d'informatique.

La direction a réaffirmé mardi qu'il n'y aurait "aucun licenciement économique" ni "aucune mobilité géographique contrainte".

Le nombre de sites doit passer de 60 à 45, d'après l'intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FO, SNECA, SNIACAM, SUD, et UNSA qui appelait mardi à ce mouvement.

La nouvelle organisation "facilitera les coopérations entre Caisses Régionales, qui réduiront à leur tour le nombre d'emplois dans le Groupe, tant dans les sièges que dans les réseaux", a estimé la CGT dans un communiqué.

"Le Crédit Agricole, au vu de ses résultats annoncés pour 2009", a "les moyens de s'offrir une réelle informatique performante en respectant les valeurs mutualistes a-capitaliste inscrites dans ses statuts et les valeurs sociales inscrites dans ses gènes", d'après le syndicat.