Alors qu'Orange cherche à revendre son activité bancaire, les repreneurs ne sont pas légion, même si l'opérateur téléphonique assure que des discussions sont en cours.

Alors que le fonds américain Cerberus était un temps pressenti pour la reprise d'Orange Bank, il semblerait que cette piste ait du plomb dans l'aile, notamment depuis l'annonce vendredi dernier du gel du processus de reprise de HSBC France par le même Cerberus.

Selon Les Échos, l'opérateur télécom jugerait les demandes du fonds - de l'ordre de 500 millions d'euros en plus du transfert des 503 millions d'euros de fonds propres - trop gourmandes, ce qui expliquerait également le coup d'arrêt de ce dossier.

Plusieurs noms évoqués, peu de pistes sérieuses

Qui pourrait alors se positionner pour reprendre Orange Bank ? Si le fonds américain n'a pas fait de commentaire, Orange, de son côté, a fait savoir au quotidien Le Monde que « le processus de recherche d'un partenaire n'est pas terminé. Nous avons reçu plusieurs offres de la part d'investisseurs que nous sommes en train d'examiner. Nous ne commenterons pas tant que les discussions se poursuivront et tant que nous n'avons pas pris de décision. »

BNP Paribas et l'espagnol Santander ont déjà dit qu'ils n'étaient pas intéressés par le dossier. Société générale et Crédit agricole, sans se prononcer officiellement, ne semblent pas prêts à se lancer dans l'aventure. Crédit Agricole avait ainsi fait savoir qu'« Orange Bank est l'affaire d'Orange ». Le nom d'un autre fonds, Ripplewood, est également avancé.

Difficile donc de connaître par avance la conclusion de ce dossier. D'autant que la santé financière de la branche n'est pas au beau fixe. En 2022, Orange Bank a perdu 200 millions d'euros, 18 millions de plus qu'en 2021.

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