Aumax pour moi, qui fermera ses portes le 22 janvier 2023, encourage ses futurs ex-clients à rejoindre Fortuneo Banque, qui appartient au même groupe bancaire. Il existe pourtant sur le marché français des alternatives plus proches, dans les services et l'état d'esprit, d'Aumax pour moi.
C'est officiel depuis le mois dernier : l'application de paiement Aumax pour moi va mettre la clé sous la porte dès le 22 janvier 2023. Pourtant originale et séduisante sur le papier (carte agrégatrice, coaching budgétaire, conciergerie, etc.), la formule proposée par l'établissement de paiement breton n'a jamais vraiment trouvé son public... et sa rentabilité.
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Avec cette fermeture, ce sont quelques dizaines de milliers de clients qui vont se retrouver privés de services de paiement. Dans sa communication, Aumax pour moi les encourage à rejoindre la banque en ligne Fortuneo. Logique : elle appartient au même groupe bancaire, le Crédit Mutuel Arkéa.
Fortuneo Banque, de fait, a des atouts à faire valoir. A commencer par sa prime de bienvenue et sa tarification, la plus compétitive du marché à égalité avec Boursorama Banque, selon notre classement des banques les moins chères. Son offre, toutefois, est sensiblement différente de celle d'Aumax pour moi. Fortuneo est, en effet, une banque complète, avec une offre d'épargne et de crédits. Contrairement à Aumax pour moi, elle autorise les découverts et facture, le cas échéant, des frais d'incidents de paiement. Elle est aussi conçue pour être une banque principale, utilisée au quotidien. La preuve : elle facture des frais d'inactivité, de 3 à 9 euros par mois selon le type de carte, aux usagers pas assez assidus.
L'embarras du choix
Les clients qui ont opté pour Aumax pour moi pour un usage de compte secondaire dédié aux paiements, 100% mobile fonctionnant en temps réel et sans risque de découvert, ont d'autres alternatives possibles, plus proches dans l'esprit et le fonctionnement. On peut même dire que ce segment de marché ne manque pas d'acteurs.
Les plus connus sont sans doute Revolut et N26, deux néobanques originaires respectivement de Grande-Bretagne et d'Allemagne. Centrée à l'origine sur les opérations en devises, Revolut, notamment, a construit au fil des années une application de paiement très complète, incluant des outils de gestion budgétaire, mais aussi, dans ses formules payantes, des services premium d'investissement (cryptos, matières premières, actions) et de voyages (assurances, accès aux salons d'aéroport, etc.). Dans la même catégorie, on peut également citer la néobanque néerlandaise Bunq ou encore les françaises Lydia, Orange Bank ou Ma French Bank (filiale de La Banque Postale). En clair, il y a l'embarras du choix.
