Samedi, il a été impossible de régler ses achats par carte bancaire dans les enseignes Carrefour, Auchan, McDonald's, Ikéa ou encore dans les trains SNCF pendant près d'une heure. Dimanche, tout semblait rentré dans l'ordre chez les commerçants concernés.

Panique à la caisse pour le premier jour des vacances scolaires de la Toussaint. Il a été impossible de régler ses achats par carte bancaire dans les enseignes Carrefour, Auchan, McDonald's, Ikéa ou encore dans les trains SNCF pendant près d'une heure samedi. Un incident technique chez l'entreprise Worldline qui fournit « des solutions monétiques » à la plupart des grands commerçants du monde, explique cette situation.

« La panne nationale de carte bancaire, ça me rend fou »

« La panne nationale de carte bancaire, ça me rend fou. Ça m'apprendra à ne pas avoir d'autres moyens de paiement sur moi à chaque fois », soupire, toujours sur X (ex-Twitter), M8 Seneo.

Face aux messages qui se multipliaient sur les réseaux sociaux, un porte-parole de McDonald's avait confirmé au Parisien « une panne nationale » qui touche des enseignes « depuis midi ». Pour autant, « il ne s'agit pas d'une cyber-attaque », temporisait le Groupement d'intérêt économique des cartes bancaires.

Retour dans l'ordre dimanche

Dans un communiqué de presse, Worldline a reconnu « certaines perturbations de transactions sur l'une de ses plateformes de paiement » avant d'expliquer que « la réactivation est parfois susceptible de prendre un peu plus de temps chez certains clients. » Dimanche, tout semblait rentré dans l'ordre chez les commerçants concernés.

Actuellement, les retraits de liquide sont en hausse dans les DAB français. Une situation qui illustre la précarisation des ménages et la nécessité de mieux contrôler ses dépenses. Si l'argent liquide fait de la résistance, son utilisation diminue pourtant ces dernières années. Il représentait encore 68% des volumes de transactions en 2016, contre donc 50% en 2022. En revanche, la carte bancaire est de plus en plus utilisée, boostée par le développement du sans contact. Elle représente 43% des transactions contre 27% en 2016. Le chèque lui ne représente que 4% des volumes de paiement (-1 point).