Selon l'enquête annuelle du magazine Mieux vivre votre argent et de l'association CLCV, les tarifs bancaires vont légèrement baisser en moyenne en 2012 mais de grandes disparités demeurent selon les banques, la situation géographique ou le type d'offre tarifaire.

Réalisé auprès de 133 établissements bancaires en France métropolitaine et en Outre-Mer, dont des banques en ligne, ce palmarès révèle que la facture moyenne va s'alléger en 2012 pour les services payés au prix unitaire.

Pour les « petits consommateurs », l'un des trois profils de clients retenu par l'enquête, les prix des services vont baisser de 0,46% par rapport à 2011. Pour les « consommateurs moyens » - qui réalisent en plus des actes bancaires courants quelques investissements via des fonds et des actions- ainsi que pour les gros boursicoteurs, le recul est plus notable : respectivement -1,46% et -2,35%.

Ces moyennes dissimulent toutefois plusieurs réalités, souligne l'association Consommation, Logement et Cadre de Vie. Les tarifs sont tirés vers le bas par la baisse moyenne des prix outre-mer, généralement très élevés par rapport à ceux de la métropole. Quand seules les banques métropolitaines sont prises en compte, les tarifs sont stables (+0,06%) pour les petits clients et le recul est moindre pour les consommateurs moyens (-0,78%) et et les gros boursicoteurs (-2,25%).

Packages à éviter

La baisse moyenne n'est en outre pas effective dans toutes les enseignes puisque le petit consommateur voit sa facture grimper dans 63 banques sur 124 « en dur » (hors banques en ligne). Les auteurs de l'étude appellent donc les consommateurs à la vigilance. « Une banque n'est pas forcément chère de manière globale, mais selon l'usage qu'on a des services qu'elle propose », a expliqué Gilles Mandroux, rédacteur en chef adjoint de Mieux vivre votre argent, lors d'une conférence de presse.

Ainsi, le paiement forfaitaire d'un panier de services, appelé « package », est à éviter pour les petits consommateurs dans les banques à réseau. Le forfait revient en moyenne 52% plus cher à ce type de client que le paiement des services à leur prix unitaire.