Au lendemain de l'annonce du rachat à prix cassé de la banque Credit Suisse par sa grande rivale UBS, le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a salué un « bon accord », affirmant que le gouvernement restait attentif à ses conséquences sur les marchés.

Au lendemain de l'annonce du rachat à prix cassé de la banque Credit Suisse par sa grande rivale UBS, le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a salué un « bon accord », affirmant que le gouvernement restait attentif à ses conséquences sur les marchés. « Je me réjouis de cet accord, c'est un bon accord », a affirmé le ministre sur RMC/BFM TV. « Pour autant nous parlons d'une banque qui a un bilan de plus de 750 milliards d'euros, elle pèse lourd dans le contexte européen donc nous restons extrêmement vigilants sur la réaction des marchés », a-t-il ajouté.

Les marchés européens ont ouvert lundi matin en baisse marquée, plombés par les valeurs bancaires. Plus tôt dans la journée, la Bourse de Tokyo a clôturé en nette baisse (-1,42%).

Pour autant, après une semaine où les valeurs bancaires ont souffert sur les marchés, « les banques françaises sont solides, elles ont été testées régulièrement », a martelé Bruno Le Maire.

Avec les accords de Bâle III, « nous avons imposé des règles extrêmement strictes aux banques françaises », a-t-il poursuivi.

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« Lorsqu'il a fallu les négocier, les banques françaises n'étaient pas satisfaites, finalement nous avons trouvé un accord et (...) on est bien contents de les avoir aujourd'hui », a-t-il conclu.

Quelques jours après un premier choc boursier provoqué par la faillite de la banque américaine SVB, les difficultés de Credit Suisse, précipitées par le refus de son premier actionnaire Saudi National Bank (SNB) d'augmenter sa participation au capital, ont fait tanguer les marchés ces derniers jours.

Les autorités suisses ont annoncé dimanche un accord pour qu'UBS rachète son rival historique Credit Suisse pour 3 milliards de francs suisses.