Le paiement sans contact est désormais utilisé par une majorité écrasante de Français, selon une étude publiée par Panorabanques, mais d'autres moyens de paiement plus traditionnels, comme le chèque ou les espèces, conservent leurs adeptes.

Un total de 86% des Français déclarent utiliser le paiement sans contact, contre 79% en 2021. « La rapidité d'utilisation et la praticité du paiement sans contact semblent faire l'unanimité auprès des Français », soulignent les auteurs de l'étude (1). Le passage d'un plafond de 30 euros à celui de 50 euros par la Fédération bancaire française (FBF) en mai 2020 « a sans doute encore renforcé l'adoption de ce mode de paiement », tout comme la crise sanitaire, ajoutent-ils.

Carte bancaire : vous allez bientôt pouvoir payer sans contact au-delà de 50 euros

Au début de la pandémie de Covid-19, certains avaient fait valoir que ce moyen de paiement diminuait les possibilités de contamination par rapport à un paiement par carte bancaire via un code à taper sur un clavier, ou par maniement d'espèces.

Payer avec son smartphone ne séduit pas

Le paiement mobile, avec son téléphone portable, peine lui à percer : 69% des Français y sont réfractaires, selon Panorabanques. Les paiements par carte - vingt en moyenne par mois - restent le mode de paiement le plus répandu, devant les espèces. Les Français retirent des espèces environ 18 fois par an en moyenne, essentiellement pour régler leurs achats chez les petits commerçants, pour verser des pourboires ou faire leurs emplettes au marché. C'est moins que les virements (25 par an en moyenne).

Mais le chèque « n'est pas encore mort en France », pointent également les auteurs de l'étude. Il est utilisé au moins une fois par mois par près d'un Français sur quatre, principalement dans les classes d'âge supérieures. Les Français font en moyenne un peu plus de six chèques par an pour un montant moyen de 96 euros par chèque.

(1) L'étude réalisée par Poll&Roll à la demande du comparateur Panorabanques. Sondage réalisé fin février 2022 auprès de 1 000 Français majeurs et représentatifs selon la méthode des quotas.