La Banque Postale a vu ses revenus et son résultat d'exploitation augmenter en 2014, à la faveur d'une hausse de ses encours de crédits et d'une maîtrise de ses frais, selon un document interne obtenu par l'AFP.

La filiale du groupe La Poste doit officiellement dévoiler ses résultats pour 2014 le 3 mars. Le produit net bancaire (PNB, équivalent du chiffre d'affaires) a augmenté de 1,8% pour s'établir à 5,7 milliards d'euros, indique le document interne.

Les octrois de crédits ont été particulièrement dynamiques, avec un encours global qui a grimpé de 12%, à 64,7 milliards d'euros. Les prêts aux entreprises et au secteur public local (collectivités et hôpitaux) ont particulièrement tiré leur épingle du jeu, avec un bond de l'encours de 64,4%, à 6,5 milliards d'euros.

Croissance sur le crédit immobilier

Sur le crédit immobilier, son premier marché dans ce domaine, la Banque Postale se targue d'afficher une croissance (+7,2%, à 53,4 milliards) dans un marché en repli.

L'encours d'épargne global a lui aussi progressé mais à un rythme bien moindre (+0,8% à 299,4 milliards d'euros), en raison des difficultés de l'épargne réglementée pénalisée par des taux de rémunération jugés peu attractifs par les épargnants. L'encours sur le Livret A a ainsi baissé de 2,5%, recul qui atteint 6,7% pour le Livret d'épargne populaire réservé aux ménages modestes.

La Banque Postale a également amélioré son coefficient d'exploitation (rapport entre les charges et les revenus), passé de 84,7% en 2013 à 82,7% en 2014. Ceci tient notamment au repli de 0,7% des frais de gestion.

Le résultat d'exploitation est donc ressorti en hausse de 16%, à 842 millions d'euros.