Cinq salariés de la banque, dont l’assistant de Jérôme Kerviel ont été licenciés et deux autres ont démissionné à la suite de l'affaire, a indiqué Daniel Bouton, président de la Société Générale.

« Il y a eu deux licenciements pour raison disciplinaire, trois licenciements pour insuffisance professionnelle et deux démissions » a précisé M. Bouton.

L'assistant de Jérôme Kerviel, placé début avril sous le statut de témoin assisté par les juges Renaud van Ruymbeke et Françoise Desset, aurait été récemment licencié pour faute simple, selon une source proche de la Société Générale, confirmant les informations du figaro.fr.

La Société Générale évoque des « indices de complicité » de la part de cet assistant. Le choix du statut de témoin assisté signifie que les juges estiment ne pas disposer d'éléments suffisants démontrant que cet assistant a commis un délit.

Jérôme Kerviel avait affirmé lors de ses auditions, avoir «demandé à son assistant de saisir des transactions fictives et que celui-ci avait exécuté ses instructions en sachant qu'il s'agissait de masquer des positions ouvertes et des gains».

Devant les magistrats, le jeune assistant a contesté avoir saisi en connaissance de cause ces transactions fictives pour permettre à Jérôme Kerviel de dissimuler ses positions sur le marché. Il a en revanche reconnu avoir saisi des opérations fictives pour des raisons techniques justifiées par le trader, selon une source judiciaire.
L'assistant a affirmé avoir toujours cru à la « réalité économique sous-jacente » de ces opérations.