L'exposition de BNP Paribas aux banques grecques est "tout à fait négligeable", a assuré mercredi son directeur général Baudouin Prot sur la radio BFM, ajoutant même que l'établissement français a réduit ses liens avec les entreprises grecques ces dernières années.
« Notre exposition sur les banques grecques est tout à fait négligeable », a déclaré Baudoin Prot, directeur général de BNP Paribas. Le marché a réagi très favorablement à cette annonce. Après avoir perdu jusqu'à -3,5% en séance, le titre BNP Paribas s'est nettement redressé mercredi en début d'après-midi.
Vers 14H10 (12H10 GMT), l'action prenait 0,75% à 51,11 euros, devenant ainsi la seule valeur financière en hausse à la Bourse de Paris, qui s'affichait en baisse de 0,83%.
Les banques françaises engagées en Grèce pour une cinquantaine de milliards d'euros
Les banques françaises sont les plus impliquées en Grèce, avec des engagements qui atteignent au total une cinquantaine de milliards d'euros. Le Crédit Agricole et la Société Générale contrôlent directement des établissements grecs, respectivement Emporiki et Geniki. M. Prot a rappelé que ce n'était pas le cas de BNP Paribas en ajoutant que la banque avait « une attitude assez réservée sur le risque grec depuis maintenant plusieurs années ».
Les volumes de crédits de la banque française aux entreprises grecques « sont en constante réduction depuis trois ans », selon le patron opérationnel de BNP Paribas.
L'établissement a concentré l'essentiel de son activité sur les entreprises grecques orientées à l'international, notamment sur le secteur du transport maritime, dont les crédits sont souvent garantis par des actifs physiques, à savoir des navires marchands, a détaillé M. Prot.
