Le groupe bancaire Crédit Agricole SA, première banque sur le marché des particuliers, a dégagé en 2009 un bénéfice net part du groupe de 1,125 milliard d'euros, en hausse de 9,9%, selon un communiqué publié jeudi.

Ce résultat, qui "marque la reprise d'activité", est en ligne avec les prévisions des analystes, qui tablaient en moyenne sur 1,122 milliard d'euros.

"Toutes les mesures prises en termes de repositionnement des métiers ont porté leurs fruits dès 2009", indique la direction. Ainsi, le produit net bancaire s'est établi à 17,94 milliards d'euros (+12,4%), témoignant de la dynamique des métiers traditionnels de la banque et du "moindre impact négatif des activités en cours d'arrêt de la Banque de marchés et d'investissements".

Crédit Agricole est la banque française qui avait le plus investi dans des actifs liés à l'immobilier américain, qui se sont révélés toxiques.

La banque a aussi souffert l'an dernier des mauvais résultats de sa filiale grecque, la banque Emporiki, acquise il y a quatre ans.

La contribution de cette banque au résultat net part du groupe du Crédit Agricole est négative, et s'élève à -937 millions d'euros.

Pour le seul 4e trimestre 2009, le résultat net de la banque est de 433 millions d'euros, après une perte de -309 millions d'euros durant la même période de 2008.

Le ratio de solvabilité de Crédit Agricole SA s'élève à 9,8%, un niveau élevé, contre 9,1% un an plus tôt.

Les premières tendances de l'année 2010 "confirment la bonne marche de l'ensemble des activités du groupe". La banque note qu'en Italie, l'accord passé avec Intesa Sanpaolo lui donne "des perspectives de croissance significatives".

Face aux résultats de 2009, le conseil d'administration de la banque propose le versement d'un dividende inchangé de 0,45 euro par action.