Peut-on encore investir dans un bien immobilier en 2023 ? Non, selon une majorité de Français, qui juge que l'immobilier est devenu trop difficile d'accès, notamment pour les jeunes.

Peut-on encore investir dans l'immobilier ? Une étude menée par Tantiem, acteur de l'immobilier fractionné, en partenariat avec CSA Research, montre que les particuliers sont de plus en plus nombreux à penser que l'investissement immobilier est inaccessible. C'est en tout cas ce que pensent 3 Français interrogés sur 4. Pour un tiers d'entre eux, la réponse est même « totalement inaccessible. »

L'immobilier, un produit de luxe

En cause : des taux de crédit jugés trop hauts (4% en moyenne sur 20 ans en septembre, NDLR) couplés à des prix de la pierre qui n'ont pas encore connu la baisse annoncée. Face à cela, 76% des Français pensent aujourd'hui que l'investissement immobilier est un produit de luxe, restreint à des privilégiés. 61% estiment même ressentir un sentiment d'injustice, selon l'étude de Tantiem.

« Seulement 22% des Français utilisent aujourd'hui l'immobilier comme un produit de placement financier. Pourtant il s'agit d'un investissement qui les attire et ils investiraient certainement davantage s'ils avaient une meilleure connaissance du marché et des alternatives qui s'offrent à eux » , estiment Éric Prinet et Thomas Penet, les fondateurs de Tantiem.

Ce que cachent les nouvelles offres d'investissement immobilier fractionné à partir de 100 euros

En effet, l'immobilier reste une valeur sûre pour les épargnants, qui se déclarent prêts à 41% à investir plus dans la pierre s'ils le pouvaient. Face à ce constat, des entreprises comme Tantiem ou encore Kastel propose des solutions pour investir dans l'immobilier fractionné.

La solution de l'immobilier fractionné

« L'immobilier fractionné est une des alternatives qui permet de réunir innovation et fiabilité. D'ailleurs, lorsqu'on a demandé aux interrogés ce qu'ils en pensaient, 41% se sont dit prêts à investir, en connaissance de cause, dans l'immobilier fractionné. Une des principales raisons évoquées est le fait que cela soit collectif, donc considéré comme rassurant pour eux. D'autant plus pour les moins de 35 ans chez qui le sentiment de frustration est plus fort. L'immobilier fractionné, bien que complexe est en effet perçu comme concret et rentable, face aux investissements qui paraissent plus classiques ou désuets aux yeux des Français, voire, finalement, infructueux », notent encore les fondateurs de Tantiem.

Toutefois, Charly Tournayre, Conseil en ingénierie fiscale et patrimoniale, expliquait cet été à MoneyVox que dans le cas de l'immobilier fractionné, l'investisseur « n'a pas un fragment de la propriété, mais plutôt un droit à une part de l'usufruit du bien en question. Il ne faut pas s'attendre à détenir une partie du bien, ce n'est pas de l'indivision. On peut parler d'un droit à percevoir un pourcentage des revenus générés par le bien immobilier acheté par la société. »