Des clients de Nickel se plaignent de voir leur compte bloqué et se disent victimes de double voire de triple débits. La néobanque confirme un incident mi-novembre à MoneyVox mais assure que tout est rentré dans l'ordre.

Qu'est-ce qui se passe chez Nickel ? Selon Que Choisir, des clients se plaignent de ne plus pouvoir accéder à leur compte et certains auraient même fait l’objet de prélèvements indus. Ils « auraient fait l’objet de double ou triple débit ou seraient toujours en attente de virements annoncés... La situation est en train de devenir très problématique » pour les clients Nickel qui ont souvent des ressources limitées, écrit le magazine.

Contactée par MoneyVox, la directrice déléguée de la néobanque, Marie Degrand-Guillaud confirme un incident entre le 10 et le 15 novembre sur lequel Nickel a communiqué « en toute transparence et pour lequel sa responsabilité n'est pas engagée directement » mais réfute « tout blocage de compte »

Nombreuses critiques contre le service client

En effet, un tweet posté le 12 novembre par Nickel dit : « Certains d'entre vous ont constaté des opérations débitées en doublons sur leur compte. Cette situation ne résulte pas d'un dysfonctionnement de Nickel mais d'une autre banque française. Régularisation de la situation dans les meilleurs délais. » Au total près de 40 000 clients auraient été impactés sur un total de 1,8 million.

Problème, en dessous de ce message, c'est un florilège de clients mécontents : lenteur du remboursement, temps d'attente interminable et interlocuteurs multiples du service client sont dénoncés.

« Nous avons des axes de progrès sur le service client, notamment sur les délais, mais nous faisons au mieux pour traiter les demandes, notamment sur nos réseaux sociaux », argumente Marie Degrand-Guillaud qui invite les mécontents à solliciter Nickel pour une réponse au cas par cas.

En octobre déjà, 25 000 clients de la filiale de BNP Paribas avaient été touchés par une panne de serveur qui avait perturbé retraits, paiement et virements. Selon l'établissement, la défaillance s'expliquait par la forte affluence liée aux versements des prestations de la CAF.