La hausse des prix de l'immobilier ancien a nettement ralenti au 4e trimestre 2022, selon l'indice Notaires-Insee publié jeudi, avec une progression de 4,8% sur un an. La hausse s'était élevée à 6,4% au 3e trimestre.

Le ralentissement concerne toutes les catégories de biens et tous les territoires, mais il est plus marqué en province et pour les maisons, là où les prix avaient le plus flambé à la sortie du confinement du printemps 2020.

En province, les prix ont grimpé de 6% selon l'indice Notaires-Insee, tandis qu'en région parisienne, ils n'ont augmenté que de 1,4%. Les maisons, très prisées après la crise sanitaire, ont pris 5,8% contre 3,5% pour les appartements. Sur les derniers mois de l'année 2022, la hausse des prix a toutefois nettement ralenti en France, et ils ont même baissé à Paris et en Ile-de-France, insuffisamment toutefois pour compenser la hausse du début d'année. Une exception : « sur un an, les prix des appartements parisiens sont aussi en baisse (-1%) », relève l'Insee.

Les notaires ont enregistré 1,11 million de transactions en 2022, un nombre en reflux après le record atteint en 2021 mais toujours très élevé.