Le groupe bancaire Société Générale prévoit de supprimer entre 650 et 700 postes en France, sans départs contraints, dans le cadre d'un nouveau plan d'économies, a-t-on appris dimanche de source syndicale, confirmant des informations de presse.

La direction a fait connaître ses intentions vendredi aux quatre syndicats représentatifs du groupe (SNB/CFE-CGC, CGT, CFDT, CFTC), qui devraient recevoir lundi des documents en vue de plusieurs comités sociaux et économique (CSE) jeudi et vendredi, a précisé à l'AFP le délégué syndical national CFTC Eric Boyère. Société Générale envisage de supprimer « entre 650 et 700 postes », comme l'a révélé Ouest-France dimanche, mais « la majorité de ces postes sont aujourd'hui inoccupés » et les salariés concernés se verront proposer « un reclassement interne ou un plan de départs volontaires », a indiqué le délégué syndical.

Interrogé par l'AFP, le groupe bancaire a indiqué dimanche qu'il ne faisait « pas de commentaire ». « Ce ne seront pas des licenciements économiques, il n'y aura pas de départs contraints », a insisté le responsable syndical CFTC.

450 millions d'euros d'economies

Cette décision s'inscrit dans le cadre d'un plan d'économies entraînant « des restructurations dans plusieurs services », a-t-il ajouté. La banque avait annoncé début août qu'elle allait réduire de 450 millions d'euros ses coûts dans ses activités de marché d'ici à 2022-2023.

Société Générale avait déjà décidé en avril 2019 de supprimer 1 600 postes, dont 750 en France, également via des départs volontaires. Le groupe affiche plus de 138.000 collaborateurs dans le monde, dont quelque 40.000 en France.