Crédit Agricole CIB, la banque de financement et d'investissement (BFI) du Crédit Agricole, vise jusqu'à 200 millions d'euros d'économies d'ici 2015 pour améliorer sa rentabilité sans réduire de nouveau ses effectifs, écrit lundi le site d'informations économiques L'Agefi.

Le site, faisant référence à des sources concordantes non identifiées, a indiqué que la société avait présenté fin décembre des projections budgétaires à ses salaries prévoyant de réaliser « 150 à 200 millions d'euros d'économies supplémentaires à horizon 2015 ».

Pour se faire, le groupe souhaite « accélérer l'arrêt de certains métiers, comme sa gestion extinctive des dérivés » ou encore mutualiser des moyens ou avoir davantage recours à la sous-traitance. Mais la banque de financement « n'entend pas lancer un nouveau plan de départs, après celui qui a conduit l'an dernier à la suppression d'environ 1.750 postes dans le monde », a relevé L'Agefi, qui précise que la base de coût de la BFI en 2011 s'élevait à 3,3 milliards d'euros hors activités en cours de cession et avant effets du plan de départs.

Cette maîtrise des coûts est, selon le site d'informations qui indique que le groupe n'a pas souhaité faire de commentaires, « nécessaire si la banque veut atteindre son objectif de retour sur fonds propres de 10% à 12% à moyen terme ». Dans son plan stratégique à trois ans présenté en 2011, la banque avait fixé un objectif de ROE de 13% à 15% à sa filiale en 2014, une ambition revue à la baisse du fait de l'aggravation de la crise.

L'Agefi souligne que CA CIB a notamment vendu l'immeuble de son siège à La Défense pour 188 millions d'euros, en prévision de son déménagement à Montrouge (Hauts-de-Seine) au siège du groupe.