Le CIC, filiale de la Banque fédérative du Crédit Mutuel (BFCM), a vu son résultat presque quintuplé en 2009 à 801 millions d'euros, grâce au rebond des activités de marché qui avait plombé ses comptes lors de l'exercice précédent, selon un communiqué publié jeudi.

Alors qu'il était ressorti en perte de 551 millions d'euros en 2008, le résultat de la banque de financement et de marché a dégagé un bénéfice avant impôt de 715 millions.

Ce retournement permet de compenser un effet fiscal défavorable ainsi que la nette hausse des impayés.

Hors l'augmentation des impayés, la banque de détail a connu une activité soutenue, caractérisée par un gain de 135.000 clients supplémentaires et une progression des dépôts de 12%.

En 2010, le CIC entend poursuivre "le développement commercial de son réseau", qui comptait, fin 2009, 42 nouveaux points de vente par rapport au début de l'année.

Concernant les rémunérations variables de ses opérateurs de marché, la banque précise que "plus de 50%" des sommes attribuées sont différées et ne seront effectivement versées que sous certaines conditions.

Le CIC ne donne pas le montant global des bonus mais précise que le ratio entre rémunérations totales et revenus est de 11,8%, un niveau bien inférieur à celui de ses concurrents.

Par ailleurs, le CM5-CIC, qui regroupe le CIC et cinq caisses régionales du Crédit Mutuel (Centre Est Europe, Ile-de-France, Sud-Est, Savoie-Mont Blanc et Midi Atlantique), a enregistré un bénéfice net plus que triplé à 1,194 milliard d'euros en 2009.

Ses résultats bénéficient d'un effet périmètre important, l'exercice ayant été marqué par l'adhésion du Crédit Mutuel Midi Atlantique, ainsi que l'acquisition de l'établissement de crédit à la consommation Cofidis et l'intégration de Citibank Allemagne (rebaptisé depuis Targo Bank).

Le CM5-CIC pèse désormais 15,5 millions de clients et 146 milliards d'euros de dépôts de la clientèle.