Le groupe bancaire BPCE, qui regroupe notamment les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires, a annoncé cette semaine un plan de restructuration de ses activités de production informatique, selon une information de l’Agefi. Le projet permettrait au groupe d’engendrer une économie annuelle de 70 millions d’euros.

Le groupe bancaire BPCE a présenté cette semaine un projet de mutualisation des activités de ses trois entreprises informatiques, selon une information publiée ce matin par le site l’Agefi qui cite « des sources concordantes ».

Aujourd’hui, trois entreprises se partagent la production informatique de BPCE : IT-CE (le groupement d’intérêt économique informatique du réseau des Caisses d’Epargne), iBP (le GIE des Banques Populaires) et l’organe central BPCE SA. Une nouvelle structure doit voir le jour au premier trimestre 2015 : cette nouvelle filiale, baptisée BPCE Informatique et Technologique (IT), regroupera une partie de l’activité de ces trois entreprises et assurera notamment « la production informatique des activités de crédit à la consommation, de paiement, de monétique et de titres de Natixis, mais pas de la banque de financement et d'investissement » détaille le site d’informations économiques. Les trois anciennes structures conserveront d'autres activités informatiques « comme l'édition », apprend-on dans l'article.

« Le projet comporte également un deuxième volet, qui consisterait à spécialiser les centres régionaux où sont aujourd'hui assurées ces activités » dévoile, sans plus de précision, l’Agefi.

70 millions d’euros d’économies annuelles

Au niveau des effectifs, BPCE IT comptera 1.200 salariés, « transférés majoritairement d'IT-CE (qui en compte 2.000 au total) et d'iBP (1.200) » affirme le site. 60 à 70 collaborateurs de Natixis doivent également rejoindre la nouvelle filiale. Le groupe bancaire a assuré à l’Agefi que le projet se fera « à effectif constant » et que les mutations seront réalisées sur la base du volontariat.

Ce futur pôle informatique présenterait un budget de fonctionnement de 400 millions d’euros, ce qui permettrait à BPCE de dégager une économie annuelle de 70 millions d’euros.