À compter de dimanche 25 octobre, les bailleurs ont l’obligation de transmettre à leurs locataires une estimation de leur consommation de chauffage et d’eau chaude incluse dans les charges. Objectif : les encourager à faire des économies.

Chauffage, eau chaude, voire climatisation : les habitants de près de 4,5 millions d’immeubles paient en commun tout ou partie de ces dépenses, par l’intermédiaire de la provision sur charges lorsqu’ils sont locataires. L’addition est en général non négligeable : jusqu’à 1 700 euros par an, selon Effy, un spécialiste de la rénovation énergétique, cité par Le Monde.

Le problème, c’est que ce mode de facturation des dépenses de chauffage, s’il a le mérite de la simplicité, n’offre aucune visibilité au locataire sur la réalité de sa consommation énergétique. Impossible pour lui, donc, de vérifier si ce qu’il paye correspond à la réalité de cette consommation. Difficile dans ce contexte de se motiver pour faire des économies d’énergie.

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La situation est appelée à évoluer. Dimanche prochain 25 octobre entre en effet en vigueur la transposition d’une directive européenne. Celle-ci impose au propriétaire de transmettre à son locataire une évaluation de sa consommation de chaleur et d’eau chaude sanitaire, d’abord tous les 6 mois, puis tous les mois à partir du 1er janvier 2022.

Evidemment, cette information ne sera pas disponible partout. Elle nécessite en effet que les logements soient équipés de compteurs individuels, ce qui est loin d’être toujours le cas. Si l’installation de compteurs est impossible, ou que son coût dépasse les économies espérées, le calcul restera le même qu’avant, généralement basé sur la taille de l’appartement.