La Banque de France annonce ce jeudi une « recrudescence de tentatives d’escroquerie utilisant frauduleusement son nom et visant entreprises et particuliers ».

Une telle mise en garde de la Banque de France n’est pas une première. L’institution monétaire, le régulateur bancaire, l’ACPR, ou encore le gendarme financier, l'AMF, ont déjà alerté le public contre ce type de fraude ces dernières années.

En cet automne 2017, la Banque de France cite des arnaques prétextant un trop perçu de prestations, une facture à payer, un déblocage de crédit, etc. « La Banque de France voit en effet son nom et son logo utilisés lors d’appels téléphoniques ou dans des courriers électroniques prétendument effectués depuis un numéro de la Banque de France ou envoyés depuis une adresse @banque-france.fr. »

La Banque de France ne réclame jamais de coordonnées bancaires !

L’institution précise que, lors d’appels téléphoniques, « la personne contactée peut se voir demander de fournir son numéro de carte bancaire ou de procéder à un virement par l’intermédiaire de Western Union ». Par email, l’internaute peut être redirigé vers un faux site de la Banque de France, « un formulaire de saisie de données invitant l’internaute à communiquer ses coordonnées bancaires » ou vers « une page de téléchargement de fichiers qui sont en réalité des logiciels malveillants ». Il ne faut évidemment ni donner suite à la demande par téléphone, ni cliquer sur le lien envoyé par email.

Dans son communiqué de mise en garde, la Banque de France rappelle « qu’elle ne demande jamais que lui soient communiquées des coordonnées bancaires, que ce soit par courrier électronique ou par téléphone ».