La Société Générale exclut de réclamer l'intégralité des 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts infligés par la justice à son ancien trader Jérôme Kerviel, a déclaré la directrice de la communication du groupe Caroline Guillaumin, mercredi sur France Info.

« Il n'est pas question d'aller réclamer de telles sommes à un homme seul », a dit Caroline Guillaumin, indiquant que la banque est « totalement ouverte à trouver une solution, à la fois dans l'intérêt de nos actionnaires et de nos salariés et en tenant compte de la situation de Jérôme Kerviel ».

« Est-ce qu'on a l'intention d'aller endetter Jérôme Kerviel sur 177.000 années, comme je l'ai entendu ? la réponse est non. Nous sommes une banque responsable et nous sommes une banque dans son époque », a-t-elle expliqué. 

La dircom a laissé entendre que les deux parties pourraient s'entendre sur un montant réduit, sans que l'établissement renonce à toute indemnisation. « Il n'y a pas de raison. Le jugement a été très clair, il y a eu condamnation », a-t-elle fait valoir.

La directrice de la communication a enfin rappelé que le jugement allait faire l'objet d'un appel et expliqué qu'aucun accord ne pourrait être conclu avant entre les deux parties. « Attendons qu'il y ait appel et à ce moment là, on pourra revenir sur le sujet des dommages et intérêts », a-t-elle déclaré.