L'exposition de Calyon (Crédit Agricole) à la dette de Dubaï est inférieure à 300 millions d'euros, et celle de Natixis (Groupe BPCE) à 35 millions d'euros, ont affirmé vendredi à l'AFP les deux banques, après la demande de moratoire formulée mercredi par l'émirat.

L'exposition de la Société Générale est "limitée", a indiqué celle-ci.

Natixis a par ailleurs indiqué n'avoir qu'une exposition "non significative" sur l'immobilier de Dubaï, et Calyon n'est "pas exposée" dans ce secteur où l'afflux de liquidité a permis la formation d'une bulle spéculative.

Interrogée vendredi, BNP Paribas n'a pas souhaité s'exprimer sur son exposition à la dette de Dubaï. Elle avait affirmé jeudi avoir indiqué plusieurs fois à ses investisseurs ne pas avoir "d'exposition matérielle à la bulle immobilière de Dubaï".

L'exposition de BNP Paribas aux Emirats arabes unis dans leur ensemble était de 1,1 milliard d'euros à fin 2008, selon des chiffres disponibles sur le site de l'Association des banques émiraties (EBA).

"L'exposition des banques françaises est limitée d'après nous", confirme vendredi une étude de JPMorgan.

Celle de BNP est moins localisée à Dubaï que dans le reste des Emirats, pensent les analystes de la banque américaine.

L'exposition totale des banques européennes à la la dette de Dubaï et des sociétés qui lui sont rattachées a été estimée jeudi à environ 13 milliards d'euros par Crédit Suisse.