Les salariés de la banque portugaise Caixa geral de depósitos (CGD) en France ont mis fin à une grève d'une semaine, après avoir obtenu gain de cause sur leurs principales revendications, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
« On a obtenu ce qu'on demandait » sur l'amélioration des salaires et des conditions de travail, en plus « des garanties » apportées pour « la continuité de la succursale », a déclaré à l'AFP Manuela Dos Santos (FO), secrétaire du comité d'entreprise de CGD-France.
20 mesures pour sortir de la grève
Un protocole de fin de grève a été signé mardi avec la direction qui a fait un effort « important » alors que la mobilisation « augmentait de jour en jour », a-t-elle dit. Parmi la vingtaine d'avancées figurent, selon elle, une augmentation de salaire pérenne, le versement de primes de vacances et de Noël, une prime d'ancienneté versée tous les cinq ans et non plus sept ans, ainsi que le passage à la catégorie cadres de tous les directeurs d'agences adjoints.
La représentante du personnel cite également diverses mesures obligeant « la direction à mettre un effectif suffisant dans les agences pour servir notre clientèle », ce qui représente à ses yeux une garantie pour « la pérennité de l'entreprise » en France.
Comptabilisation des heures supplémentaires
Une autre promesse permettra que « les heures supplémentaires des agents (soient) automatiquement comptabilisées », ce qui n'est pas le cas actuellement et a conduit à « des tas de démissions », assure-t-elle.
Contactée par l'AFP, la direction confirme qu'un accord a été conclu « au terme d'un dialogue intense et constructif, grâce au bon sens de toutes les parties », les mesures prises venant « compléter les réponses aux préoccupations exprimées ». « La résolution rapide de cette situation nous a permis de continuer à garantir (y compris durant ces jours, certes avec une moindre réactivité) la qualité de service aux clients, qui est pour nous, la priorité absolue », a ajouté la CGD, qui emploie un peu moins de 550 personnes en France.
