A l’image du dispositif déployé en 2012 pour les Jeux olympiques de Londres, la Caisse d’Epargne a constitué une « team » d’athlètes susceptibles de participer aux JO de Rio en 2016. Une démarche stratégique car les JO d’été sont l’événement sportif qui intéresse le plus grand nombre de Français selon une étude publiée cette semaine.

65% des Français présentent un « intérêt » pour les Jeux olympiques d’été, ce qui en fait l’événement sportif touchant le grand panel de sondés (1) devant la coupe du monde de football et les JO d’hiver, à égalité à 55%, Roland Garros (53%) et la coupe du monde de rugby (49%).

Ainsi 41% des sondés se déclarent déjà « très intéressés » par les JO de Rio, qui vont se dérouler en août 2016, à en croire cette étude. Et environ 24 millions de Français devraient suivre cette olympiade « dans les médias ». Le groupe BPCE (Banque Populaire – Caisse d’Epargne) fait ainsi partie des partenaires nationaux du comité olympique français, aux côtés de la FDJ, d’Allianz ou encore BMW.

La Caisse d’Epargne profite d’ailleurs de cette étude pour aborder la question des sponsors lors de la compétition : « Aviez-vous remarqué que les Jeux Olympiques sont le seul événement sportif où aucun sponsor (hors équipementier) n’est affiché sur les tenues des athlètes ou les panneaux ? » Les deux tiers des sondés n’avaient pas remarqué, mais seuls 36% des Français se montrent opposés à l’idée d’autoriser les marques à figurer sur les maillots.

Pas aussi bien identifié que la « team Red Bull »

Privée de présence sur les maillots, la Caisse d’Epargne ne s'abstiendra toutefois pas de communiquer à l’approche et pendant l’événement, notamment en affichant son soutien aux athlètes membres de sa « team », qui couvre plusieurs disciplines (basket, handball, natation, athlétisme, volley, escrime, etc.), dans des publicités. Selon l’étude Kantar média, la « team Caisse d’Epargne » est le deuxième groupe de sportifs sponsorisé le plus connu en France, derrière la « team Red Bull ».

(1) Etude réalisée par Kantar média du 1er au 9 juin 2015 auprès d’un panel de 1.000 internautes français de 15 à 65 ans, selon la méthode des quotas, auquel a été ajouté un échantillon de 400 personnes de 15 à 24 ans.