Selon une étude de SeLoger, trouver une maison à acheter s'avère de plus en plus compliqué. En deux ans, le nombre de maisons à vendre a ainsi reculé de 13,8%. Une rareté de biens qui fait automatiquement grimper les prix.

Des prix qui ne cessent de grimper, des taux de crédit immobilier en hausse et désormais une pénurie de logements à acheter ? D'après SeLoger, les stocks de biens disponibles sont effectivement en baisse depuis le début de l'épidémie de Covid-19.

« Selon l'étude que nous avons conduite, la pénurie immobilière est bien réelle et c'est la survenance de la crise sanitaire qui marque un véritable point de bascule. En l'espace de 2 ans (entre décembre 2019 et décembre 2021), le volume annuel d'annonces de biens proposés à la vente sur nos sites accuse un recul de 22% », note ainsi SeLoger.

De moins en moins de maisons

Si le mouvement existait déjà avant la crise du Covid, il était limité (-2,9%). Depuis, le phénomène s'est fortement accéléré avec « 11,2% de perte annuelle entre décembre 2019 et décembre 2021. »

Premier type de biens à pâtir de cette baisse de disponibilité, la maison. Il faut dire que depuis les confinements successifs, ce type de biens avec un extérieur est devenu le Graal pour de nombreux ménages. Au point que la maison à vendre est devenue « une espèce en voie de disparition ». Alors que les stocks d'appartements reculent en moyenne au rythme de -4% par an depuis le début de la pandémie, le chiffre monte à -13,8% pour les maisons.

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Selon l'adage qui explique que « ce qui est rare est cher », les prix de ventes pour ce type de biens explosent. +12,7% de hausse (soit +6,4% en 1 an) depuis le début de la pandémie pour les maisons. Dans le même temps, les prix des appartements n'augmentent « que » de +7,2% (+3,2% en 1 an).

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