Selon les chiffres du mois de mars dévoilés lundi par la Banque de France, la croissance du crédit à la consommation en France reste négative sur un an. Une tendance commune aux principales économies de la zone euro.

-1,6% : en mars, et sur un an, l’encours total du crédit à la consommation en France a diminué de 1,6 %, pour atteindre 145,7 milliards d’euros. Sur ce total, les prêts amortissables représentent 74,3 milliards (+0,1%), les découverts 7,2 milliards (–1,4%) et les crédits renouvelables 24,7 milliards (–5,4%).

-2% : sur un an, la croissance des crédits de trésorerie accordés aux ménages (catégorie qui regroupe les particuliers et les entrepreneurs individuels) est négative en France : –2%. C’est le cas dans d'autres grandes économies européennes : –0,8% en Allemagne, –5,8% en Italie, –8,8% en Espagne….

6,1% : c'est le taux moyen pratiqué en France sur les crédits amortissables (prêts personnels et affectés notamment), hors crédits renouvelables et découverts donc. C’est moins que la moyenne de la zone euro (6,6%). La France se situe également sous la moyenne en matière de frais moyens appliqués sur ces prêts (0,48% contre 0,58% pour la zone euro). Aux deux extrémités du spectre de la zone euro, ils sont de 0,18% en Allemagne et 1,46% en Italie.

13,9% : c'est le taux moyen pratiqué en France sur les crédits renouvelables et découverts dans les établissements spécialisés. Un chiffre qui baisse à 6% dans les réseaux bancaires classiques. Tout canal confondu, la moyenne française pour ce type de crédits se situe à 7,9%, et est inférieur à la moyenne de la zone euro, (8,4%).

54% : 54% des crédits renouvelables distribués en France le sont par les établissements spécialisés dans le crédit conso. 42% le sont par le canal bancaire classique.