Le 100.000ème Prêt à taux zéro+ (PTZ+), entré en vigueur début 2011, a été signé lundi en présence de la ministre et du secrétaire d'Etat au Logement Nathalie Kosciusko-Morizet et Benoist Apparu.

Le PTZ+ qui, contrairement au Prêt à taux zéro, son prédecesseur, est accessible à tous les primo-accédants sans conditions de revenus, peut représenter entre 5% et 40% du montant de l'acquisition d'une habitation principale. Le montant de ce PTZ diffère en fonction de la localisation, de la performance énergétique du logement, de son statut (neuf ou ancien), de la composition de la famille, des revenus des futurs propriétaires.

Lors d'une cérémonie à Villebon-sur-Yvette (Essonne), Benoist Apparu s'est félicité de son succès. « Sur le rythme actuel, qui progresse chaque mois, l'objectif ambitieux de 380.000 PTZ+ par an semble réalisable dès 2011. Avec cet outil, le gouvernement répond pleinement à l'ambition présidentielle de réaliser la France de propriétaires » a-t-il expliqué. « Ce succès s'explique par la simplicité et la lisibilité du PTZ+, son facteur universel facilitant l'accès des ménages à la propriété tout en encourageant la performance énergétique des biens ».

Surtout les classes moyennes

Selon le secrétaire d'Etat au logement, les premiers résultats « démontrent que ce sont les classes moyennes qui bénéficient pleinement du PTZ+ », même si de nombreux prêts ont été accordés aux ménages des tranches supérieures de revenus (37,5% du total mais seulement 11,5% de l'aide globale pour les tranches 9 et 10). Les ménages les plus modestes (tranches de revenus de 1 à 3) représentent seulement 20% des bénéficiaires du PTZ+ mais 37% des aides accordées.

Le coût budgétaire pour l'Etat (qui compense la différence avec les taux d'intérêts pratiqués par les banques) des PTZ+ versés en 2011 devrait s'élever à un maximum de 1,95 milliard d'euros pour un coût brut de 2,6 milliards d'euros annuel en rythme de croisière, les banques étant soumises à l'impôt sur les sociétés sur ce produit.