L'actionnariat salarié fait son retour à la bourse de Paris. La Fédération française des associations d'actionnaires salariés et anciens salariés, la FAS, a relancé un indice regroupant les sociétés du SBF 120 dont une partie du capital est entre les mains des salariés.
Vous souhaitez investir de l'argent en bourse, mais par sur n'importe quelle entreprise ? Bonne nouvelle : l'indice Euronext FAS IAS fait son retour à la bourse de Paris. Il permet de miser sur 29 entreprises du SBF 120. Le point commun de ces entreprises : elles pratiquent l'actionnariat salarié (plus de 3% du capital est entre les mains de ces derniers, NDLR).
Pour rappel, l'actionnariat salarié permet à une entreprise d'associer ses salariés à son capital à travers différents outils (augmentation de capital réservée aux salariés, vente aux salariés d'actions de votre entreprise, distribution d'actions gratuites, stock-options...)
« L'indice social de référence sur le partage de la valeur »
Comme le relève un article des Échos, la moyenne de participation des salariés au capital n'est que de 1,7% au sein du SBF 120 (hors CAC 40), et de 3,6% pour les sociétés membres de l'indice phare parisien. Ces moyennes cachent toutefois des disparités toujours importantes entre les leaders comme Bouygues et Eiffage, à plus de 20%, et des groupes comme LVMH, Publicis ou Kering, qui comptent moins de 0,5% d'actionnariat salarié.
Ce n'est pas la première fois que l'actionnariat salarié s'invite en bourse. D'abord lancé en 1999, l'indice Euronext FAS avait disparu ces dernières années, le temps de se mettre en conformité avec la réglementation européenne sur les indices boursiers (BMR). Cette nouvelle version sera mise à jour annuellement, à partir de données collectées dans les rapports annuels des entreprises.
PEE, PER ou actionnariat salarié ? Quelle épargne choisissent les salariés et leurs patrons ?
L'indice Euronext FAS se veut « l'indice social de référence sur le partage de la valeur, un outil précieux de mesure de la responsabilité sociale des entreprises », souligne Loïc Desmouceaux, le président de la FAS, auprès des Échos.
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