Conséquence des tensions géopolitiques actuelles, le prix du métal jaune atteint des niveaux records. Nos conseils pour investir en toute sérénité sur le métal jaune.

L'or a été l'un des gagnants de cette année 2023, en établissant un niveau sommet historique, au-delà du seuil symbolique des 2 050 dollars l'once au début de ce mois de décembre, porté notamment par les tensions géopolitiques au Proche-Orient. En effet, comme le précise, Laurent Schwartz, président du Comptoir National de l'Or, « le métal se comporte en valeur refuge par excellence dans les phases de crises géopolitiques sévères ».

Attention aux frais liés aux achats d'or physique

Pourtant, en dépit de l'engouement actuel des investisseurs, il faut garder à l'esprit qu'il s'agit d'un actif qui ne rapporte rien à son propriétaire. Il faut donc veiller à limiter au maximum l'ensemble des frais liés à sa détention. En effet, pour acheter de l'or physique (pièces et lingots) auprès de votre banque ou bien d'un revendeur spécialisé, nécessite de payer une commission, généralement comprise entre 2% et 5% du montant la transaction, à l'achat mais aussi à la revente. A cela s'ajoutent des éventuels frais de conservation si vous décidez par exemple de louer un coffre-fort dans votre agence bancaire afin d'éviter tout risque de vol.

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Privilégier les achats d'or papier

Pour réduire la facture, Christopher Gannatti, responsable de la recherche pour WisdomTree Investments, recommande aux épargnants « de se tourner vers de l'or papier et notamment les ETF », ces fonds d'investissement cotés en continu en Bourse, comme une action, qui réplique quasiment à l'identique l'évolution du prix du métal jaune.

Simples d'utilisation et affichant des frais annuels de gestion ne dépassant pas 0,5% en moyenne, ces produits offrent l'opportunité d'investir à moindre coût dans le métal jaune. Néanmoins, pour les négocier, il faut disposer d'un compte-titres permettant d'avoir accès aux marchés boursiers.

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Une autre solution est d'investir dans une Sicav ou un FCP actions spécialisé sur la thématique des métaux précieux. Une dizaine de fonds mettant en œuvre ce type de stratégie d'investissement sont actuellement disponibles sur le marché français.

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Seul inconvénient, ces fonds sont investis dans des compagnies aurifères cotées en Bourse dont la valorisation dépend bien évidemment du cours du métal jaune mais aussi d'autres facteurs externes, qui peuvent impacter défavorablement le prix de leur action, à l'image de l'évolution de leur situation financière ou encore de la localisation de leurs mines dans des pays instables politiquement.

Prendre en compte la fiscalité

Quoi qu'il en soit, pour un ETF ou un fonds aurifère, c'est la fiscalité des valeurs mobilières qui s'applique en cas de profit. Les gains nets de cession sont ainsi imposables à l'impôt sur le revenu au taux forfaitaire de 12,80% ou sur option au barème progressif de l'impôt sur le revenu, auquel s'ajoutent les prélèvements sociaux au taux de 17,20%.

En ce qui concerne l'or physique, les plus-values sont taxées à 36,2%, prélèvements sociaux inclus, après un abattement de 5% par an à partir de la troisième année de détention. En clair, vingt-deux ans de détention sont nécessaires pour bénéficier d'une exonération totale de ses profits.

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