Mauvaise surprise pour une adolescente lyonnaise ayant reçu un courrier lui intimant de régler 2 467 euros de taxe d'habitation. L'erreur devrait heureusement être rapidement annulée.

Un avis de taxe d'habitation réclamant la somme de 2 467 euros. Forcément, recevoir ce type de courrier est toujours une très mauvaise nouvelle.... Encore plus quand on a 13 ans ! Car c'est bien la mésaventure qui est arrivée à Sophie, une adolescente lyonnaise, comme le rapporte Le Progrès. Cette dernière a donc reçu, à son nom, une taxe d'habitation, lui demandant de régler près de 2 500 euros.

Logiquement, Sophie va voir ses parents, expliquant qu'elle n'aura pas assez d'argent de poche pour régler cette somme. Les parents, eux, pensent tout de suite à une erreur et tentent de contacter la Direction générale des finances publiques (DGFiP). En vain, puisque chaque coup de téléphone passé par le père se termine sur un message annonçant que la ligne est saturée, et qu'il faut rappeler plus tard. S'il est également possible de contacter la DGFiP en faisant une demande en ligne, les parents de Sophie craignent un délai de réponse encore plus long.

Une erreur dans le remplissage d'une déclaration

Le fin mot de l'histoire est finalement venu du Progrès. Contacté par le quotidien, la DGFiP explique que « le problème venait d'une erreur dans la déclaration des parents, qui ont indiqué que leur fille était hébergée chez eux à titre gratuit. »

Selon les finances publiques, remplir cette déclaration était une erreur, car cela signifiait que leur fille disposait d'une résidence secondaire, en plus de la résidence principale de la famille. Or, si la taxe d'habitation est bien supprimée pour les résidences principales, elle reste due pour les autres biens immobiliers. Néanmoins, les finances publiques ont fait savoir que l'avis d'imposition serait annulé une fois l'erreur confirmée.

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