Parmi les 126 000 logements G+ recensés en France, plus de 14 000 sont à Paris. Globalement l'Ile-de-France est particulièrement représentée puisque les Hauts-de-Seine, la Seine-Maritime, le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis sont tous dans le top 10.

Le décompte des passoires thermiques est un casse tête en France depuis de nombreuses années. Depuis, le 1er avril, un audit énergétique - qui doit classer les travaux possibles, par ordre de priorité et avec une estimation budgétaire - est demandé lors de la mise en vente d'un bien F ou G. Mais il y a pire, la catégorie G +, dont les logements affichent une consommation estimée supérieure à 450 kWh/m2 par an et qui ne peuvent plus être loués depuis janvier.

Selon la base de données de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), on en recense 126 000 sur l'ensemble du territoire métropolitain. Sur ce chiffre général, Hello Watt, une société qui utilise aide les particuliers à réduire leur consommation énergétique et donc à baisser le montant de la facture, a réalisé une cartographie précise des biens G+.

L'Ile-de-France surreprésentée

Ainsi, parmi les 126 000 logements G+ recensés, plus de 14 000 sont à Paris. Globalement l'Ile-de-France est particulièrement représentée puisque les Hauts-de-Seine, la Seine-Maritime, le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis sont tous dans le top 10. Une situation qui pourrait s'avérer problématique si un certain nombre de biens sont retirés du marché de la location dans ces zones densément peuplées.

Le Nord (3e place) et la Haute-Savoie (6e place) font également partie des départements affichant un nombre de logements G+ important. La Lozère, le Cantal et la Creuse affichent aussi une concentration importante de G+

Parmi les 126 000 logements G+ recensés dans la base de données de l’Ademe analysée par Hello Watt, plus de 14 000 sont à Paris.
Plus de 14 000 logements G+ à Paris selon Hello Watt

A quoi ressemblent les logements G+ ?

Destinés majoritairement à la location, la superficie moyenne d'un logement G+ est de 56 mètre carré, soit 20 mètre carré de moins que la superficie moyenne d'un logement français. Les G+ sont donc des logements relativement petits. Ils sont aussi majoritairement des appartements (pour 58% d'entre eux).

Autre élément qui explique leur classement en catégorie G+, 77% de la consommation d'énergie est dédiée chauffage. En France, seulement 36% des logements consacrent autant d'énergie au chauffage.

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