Si vous faites partie des chanceux qui vont aux sports d'hiver, mieux vaut cependant respecter certaines règles, au risque de ne pas être couvert par l'assurance de votre crédit immobilier en cas d'accident.
Alors que les vacances scolaires ont déjà commencé pour les élèves de la zone A, peut-être aller vous partir à la montagne dans les jours à venir. Air pur, raclette et sports d'hiver, le programme est alléchant. Toutefois, la pratique du ski et du snowboard n'est pas sans risque : chaque année, entre 130 000 et 160 000 accidents sont recensés, selon le comparateur en assurance de prêt Magnolia.fr. Ainsi, ces activités sportives sont considérées à risques par les assureurs.
Mais alors, votre contrat d'assurance emprunteur vous couvre-t-il en cas d'accident lors de vos vacances ? Magnolia.fr s'est penché sur le sujet. Vous le savez, cette assurance vous protège et peut prendre le relais pour le remboursement de vos mensualités de crédit immobilier en cas de pépin. Bien souvent, l'emprunteur est ainsi couvert en cas de décès ou d'accident entraînant une Incapacité Temporaire Travail (ITT).
Compétition et hors-piste, des pratiques à déclarer
Dans le cadre d'une pratique jugée « à risques » comme le ski ou le snowboard, il faut déjà faire la distinction entre la pratique amatrice ou professionnelle. Si vous avez rempli un questionnaire de santé au moment de souscrire votre assurance, vous avez peut-être du répondre à une question sur votre pratique sportive.
En effet, si vous êtes snowboarder professionnel, le risque est forcément plus important que si vous pratiquez une fois dans l'année. Dans le cadre d'une pratique professionnelle, l'assureur peut donc appliquer une surprime au contrat d'assurance. Mais une distinction se fait également pour les amateurs. Ainsi, rien à déclarer si votre pratique du ski se cantonne à un loisir. En revanche, si vous faites de la compétition, mieux vaut vous déclarer auprès de votre assureur.
Surtout, le site Magnolia.fr met en garde contre une pratique de plus en plus répandue dans les stations : le hors-piste. Car se blesser hors des pistes balisées peut vous coûter très cher : l'assureur peut en effet décider de ne pas prendre en charge vos indemnités en cas d'ITT par exemple. Là-encore, si vous êtes un fan du hors-piste, mieux vaut le déclarer à votre assureur, afin que ce dernier vous propose un tarif adapté, afin de profiter en toute sécurité !
