La taxe d'habitation pour la résidence principale, c'est terminé. Tous les ménages sont désormais exonérés. Reste toutefois le cas des propriétaires de résidence secondaire pour qui la facture risque d'être salée.

Les ménages pour qui la taxe d'habitation de leur résidence principale n'avait pas totalement disparu l'an dernier peuvent se réjouir : ils ne recevront pas d'avis pour la taxe d'habitation cet automne.

Le retrait de la taxe d'habitation sur les résidences principales a démarré en 2018 et a été progressif. En 2021, 80% des ménages n'en payaient plus. Les 20% des ménages les plus aisés ont vu leur taxe d'habitation baisser de 30% en 2021, puis de 65% en 2022. Tous les ménages, sans exception, sont désormais exonérés de taxe d'habitation pour leur résidence principale.

Pour les résidences secondaires c'est une toute autre histoire

Les propriétaires ou usufruitiers d'une résidence secondaire sont toutefois toujours concernés par la taxe d'habitation.

« Elle est calculée d'après la valeur locative cadastrale de l'habitation et de ses dépendances, en appliquant les taux votés par les collectivités locales », relate le ministère de l'Economie sur son site internet. La valeur locative cadastrale (VLC) représente la valeur de votre appartement ou maison s'il était loué. Et celle-ci a augmenté de 7,1% cette année à cause de l'inflation.

Taxe foncière : le vrai du faux sur l'affolante hausse 2023

Par ailleurs, les communes situées en zone tendue ont la possibilité de majorer de 5 à 60% la taxe d'habitation sur les résidences secondaires. Depuis cet été, ce n'est plus 1 100 mais 3 700 communes, situées principalement sur les façades littorales, en Corse et dans les zones de montagne, qui sont autorisées à majorer leur taxe d'habitation sur les résidences secondaires dès 2024. Pour ce faire, elles devront statuer sur cette hausse d'ici le 1er octobre.