Le gouvernement, qui présentait hier les avancées du Plan bâtiment du Grenelle de l'Environnement, s'est félicité du succès de ce dispositif d'aide à la rénovation thermique des logements anciens.

Avec l'éco-PTZ, les banques peuvent prêter jusqu'à 30.000 euros aux propriétaires qui souhaitent améliorer l'efficacité énergétique d'un bien, que celui-ci soit leur logement principal, une copropriété ou un logement mis en location.

Ce prêt, dont le montant dépend de la nature des travaux, est remboursable sur 10 ans, avec possibilité de ramener ce délai à 3 ans minimum et à 15 ans maximum. Il est cumulable avec d'autres aides, comme les crédits d'impôt sur les investissements de développement durable.

D'après les chiffres fournis par le gouvernement, qui se félicite du « vif succès » du dispositif, ce sont 50.000 éco-PTZ qui ont été contractés depuis le lancement, mi-avril 2009, pour un montant moyen de 16.500 euros.

Le montant moyen des travaux financés par l'éco-PTZ est, quant à lui, de 19.000 euros. Au total, c'est donc un peu moins d'un milliard d'euros qui a été engagé par ce biais pour la rénovation thermique des logements anciens.

Les travaux les plus prisés sont, dans l'ordre, le remplacement des fenêtres, l'amélioration du système de chauffage ou de production d'eau chaude, l'isolation de la toiture et l'incorporation d'énergies renouvelables pour le chauffage. Un peu plus d'un quart des emprunteurs a choisi d'engager simultanément au moins trois de ces travaux. Dans la grande majorité des cas, ce sont des propriétaires occupants de maisons individuelles.

Au classement des régions les plus friandes en éco-PTZ, les Pays de la Loire arrivent en tête (10,5 % du total) devant Rhône-Alpes (10,3%) et la Bretagne (9,9%).

L'objectif du gouvernement est toujours d'atteindre les 200.000 éco-prêts à taux zéro fin 2010.